Devil May Cry: chapitre 9
Chapitre 9 :
Une vie brisée
Cela faisait
maintenant quelques minutes que la nuit était tombée sur New York ; Dan
Parker et son amie Lucia Harker sortirent de la bijouterie, ils venaient de
s’offrir mutuellement un présent pour les fêtes de Noël, qui
approchaient : un collier orné d’une pierre symbolisant, pour Lucia, la
lumière, la femme et pour Dan, la nuit, l’homme.
Ils passèrent par une petite
rue, sombre, là ; le gang des Skulls, les arrêta, le leader du gang, Scud,
leur dit :
- Filler
moi votre thune et vos bijoux vite !
- Tu
peux toujours courir connard !
Répondit Dan,
puis sans réfléchir, il lui envoya une puissante droite, en pleine tête, Scud
tomba à terre, sonné par le coup. Après quelques secondes, il se releva et
s’exclama :
- Toi,
t’es mort ! On te retrouvera, t’inquiètes !
Puis le gang
partit en courant en entendant les sirènes de police.
Dan aurait fait n’importe quoi
pour Lucia, et venait une fois de plus de le prouver.
Il faisait très froid en ce mois de décembre 1999,
New York était totalement recouvert de neige, la température avoisinait les
–10°C, mais Dan Parker, ne semblait pas ressentir la bassesse de la
température. En fait il était tellement heureux qu’il ne réalisait pas.
Il allait bientôt passer les fêtes de
Noël avec son
amie, Lucia Harker, il l’avait rencontrée deux ans auparavant lors d’un voyage
en Angleterre.
Elle était très belle, de
taille moyenne, de longs cheveux roux lui descendaient jusqu’au milieu du dos,
elle avait de superbes yeux bleus, et une voix extrêmement calme et douce qui
apaisait Dan. Il aurait fait n’importe quoi pour elle.
Ce soir là, lorsqu’il ouvrit la porte de la maison
familiale, sa mère l’attendait pâle comme un linge.
Avant qu’il ne puisse lui
demander quoi que ce soit, elle articula :
- Mon
Dieu, Dan, c’est si horrible, quand as-tu vu Lucia pour la dernière fois ?
- On
a déjeuné ensemble avant hier, on ne s’est pas revus depuis à cause de mon
boulot. Pourquoi se passe-t-il ?
- La
police vient de retrouver son corps atrocement mutilé, et il on besoin de toi
pour l’identifier. Elle avait tes coordonnés dans son porte feuille. Mon Dieu
c’est si horrible.
Dan faillit hurler de
douleur, mais à la place, il partit en courrant vers le poste de police du
quartier, sans doute pour se prouver à lui-même que tout cela n’était qu’un
cauchemar et que la personne qu’il allait découvrir à la morgue n’était pas
Lucia.
Lorsqu’il
arriva, un brigadier l’arrêta dans sa course et lui dit :
- Hé
doucement qu’es-ce qui te prend petit, t’as un démon au cul ?!
- Non,
Bouffon, je viens identifier un corps ! Répliqua Dan, fou de rage.
- Désolé,
j’savais pas. Tu viens pour la petite qu’on a retrouvée ce matin c’est
ça ? C’est moche ce qui lui est arrivé ; d’après les premiers examens
il semble qu’on lui ait arraché les yeux avant de la tuer, pourquoi ça on l’ignore.
- C’est
l’œuvre de Skulls, c’est des représailles car j’ai refusé de me soumettre à
leurs « raquette des rue » et parce que j’ai envoyé leurs chef Scud à
l’hôpital.
Dan s’approcha
du corps et ne put réprimer plus longtemps un mouvement de rage ; Il hurla
jusqu’à plus de voix.
Il se retourna
vers le brigadier et lui dit :
- C’est
elle, c’est Lucia Harker.
Puis il sortit
du commissariat, il sentait en lui, une haine grandissante pour les Skulls. Il
était bien décider à venger Lucia.
Le vieil homme
lui répondit que non, mais que s’il en voulait un il faudrait attendre de trois
à six semaines, le temps d’obtenir un permis de détention pour ce type d’arme.
Dan ne pouvait attendre si longtemps car il savait que s’il n’agissait pas
rapidement la police allait classer l’affaire et ce crime resterait impuni. Il
décida d’expliquer sa situation à l’armurier, qui, à sa grande surprise
semblait comprendre sa douleur et sa haine.
Whistler finit par lui
dire :
- Ecoutes
petit : c’est pas légal mais prend cette arme, c’est une Beretta que j’ai
modifié pour qu’elle tire des balles de chrome, car c’est salaud on fait la
même chose à mon fils quand il a tenté de quitter le gang. Fait à ces enculés
ce que je n’ais pas eu le courage de leurs faire. Mais petit, une dernière
chose : ne laisses pas tes souvenirs te tuer.
- Impossible
j’suis déjà mort.
Répliqua Dan.
Puis il sortit de l’armurerie, il était enfin près, il allait se venger, il
allait tous les tuer, pour ce qu’ils avaient fait à Lucia.