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Le blog de l'Elfe et du Démon
17 avril 2006

Devil May Cry: chapitre 39

Chapitre 39 :

Le traître

 Le bureau, du consul Shelnod était plongé dans l’obscurité la plus totale, le consul attendait paisiblement dans son lourd fauteuil de cuir auto-moullant ; quand soudain un homme entra, il fixa le consul et lui dit :

- Maître, tout est prêt, mes hommes attendent votre ordre pour envahir le Hive.

- Alors allez-y, et n’épargnez personne, je me charge d’avertir les média, dans moins de trois heures, il sera sur place. Et dans quatre jours, avec ou sans son aide, le monde sera à moi !

Répondit froidement Shelnod.

L’homme sortit du bureau, il parla dans son intercom, et cinq minutes plus tard, les commandos du groupe Millenium, prenaient d’assaut le centre de recherche Hive, prenant par la même plus de huit cent otages, par mis lesquels se trouvait, Glissa Parker, du moins s’y trouvait-elle pour l’instant.

  Depuis plus de deux heures maintenant plus de deux heures que Dante avait été contacté par la police en raison de la prise d’otage du Hive, où travaillait Glissa ; il était comme toute personnes présente sur les lieux : complètement désemparé.

Un officier s’approcha de lui, et lui dit :

- Vous êtes Dante, le célèbre chasseur de démons n’es-ce pas ?

- Effectivement, pourquoi cette question ?

- Car si vous possédez les pouvoir dont les légendes parles, vous pouvez sauver ces otages, sans même être blessé, donc je ne comprends pas pourquoi vous restez là a attendre !

Répliqua l’agent. Dante le fixa et répondit d’une voix calme :

- Cela fait dix ans que je n’ais pas utilisé mes pouvoirs, dix ans que je suis en paix avec moi-même, dix ans que le démon en moi sommeil, et je n’ais pas du tout envi de le réveiller.

Soudain des coups de feu semblèrent provenir du Hive, et un policier hurla :

- Ils abattent les otages !

En entendant cela, Dante une l’impression, que quelque chose se brisait en lui, que le fragile équilibre qu’il avait établit en dix longues années, s’écroulait, et que la haine reprenait le dessus sur la paix. C’est alors qu’il fixa l’agent qui lui avait parlé quelques minutes plus tôt, et lui dit :

- Vous avez raison, je ne peux rester à attendre, j’y vais, ne tentez rien tant que je ne suis pas sortit, n’allez pas risquer vos vies inutilement.

Dante commença alors à avancer vers l’entrée du centre de recherche, puis soudain il s’arrêta et dit :

- « Que l’épée qui fut forgée dans les ténèbres apparaisse devant moi, Sparda, épée de mon père, je t’invoque ! »

C’est alors que le ciel sembla s’obscurcir, il y eut un éclaire, et la Sparda se trouvait maintenant, devant Dante ; ce dernier l’empoigna, et au contacte de la garde, un flot de souvenirs, l’envahit. Lorsqu’il entra dans le centre, aucun mot ne pouvait d’écrire l’horreur de la scène, partout, dans chaque pièce, des dizaines de cadavres gisaient. Lorsqu’il arriva dans le laboratoire principal, il vit que tout le commando terroriste s’était regroupé dans la même zone, il lui sembla un instant qu’ils l’attendaient.

Il continua à avancé, espérant, coûte que coûte, retrouver Glissa vivante ; lorsque les hommes de Millenium le virent ils n’hésitèrent pas une seconde a faire feu, mais Dante se transforma en démon ; et continua sa marche, en décapitant ses assaillants sans la moindre pitié. Après quelques dizaines de minutes d’une tuerie plus que sanguinaire, il retrouva enfin le chef de ce commando ; c’était un homme d’une grande stature, contrairement à ses équipiers il semblait entraîné dans le but de combattre le fils de Sparda ; mais lorsque ce dernier approcha, l’homme dégaina un berreta et tira sur sa droite, en direction d’une cible que Dante ne pouvait pas encore voir. Lorsque la balle atteignit son objectif, Dante compris :

L’homme venait d’abattre Glissa ; la jeune femme s’écroula, et Dante, vit ses yeux se fermer pour la dernière fois.

 

  Lorsque Glissa vit son kidnappeur dégainer son berreta, elle compris que son heure était venue, elle sentit la balle, la transpercer, puis plus rien, elle ferma les yeux pour la dernière fois, en voyant Dante. Elle se trouvait à présent dans un lieu, fait d’obscurité, au loin, elle distingua une forme portant de grande ailles d’un blanc immaculé ; la forme s’approcha, et Glissa reconnue celle que Dante avait aimé : Lucia.

Cette dernière prit la parole et dit de sa voix calme :

- Ecoutes moi Glissa, je suis venue te chercher pour t’emmener au Paradis, où comme moi tu pourras attendre Dante pour l’éternité.

- Mais pourquoi toi, tu était humaine avant, non ?

Demanda Glissa. Lucia lui répondit avec la même voix apaisante :

- Lorsque j’ai été assassinée, j’ai péris dans les griffes même du mal, et c’est pour cette raison que j’ai été choisie pour devenir l’ange de la mort ; maintenant, suit moi, quittons ce lieu de ténèbres.

Lucia fit alors un geste de la main, et une intense lumière sembla envahir les ténèbres, puis elle avança vers cette lumière, Glissa décida alors de la suivre.

 Le fait de voir sa femme mourir ainsi eut pour effet de rendre Dante fou de rage, ce dernier se jeta sur le meurtrier et l’emballa de son épée. Avant de mourir l’homme murmura :

 - C’était pas personnel, je te le jure, c’est Shelnod qui m’a payer pour faire ça, c’est lui le vrai meurtrier ; pas moi, c’est lui qui est responsable de ce massacre !

Dante ne put réprimer une larme de haine, lorsqu’il sortit du Hive, il hurla :

- Shelnod, tu va le payer !

Puis il se dirigea vers le bureau du consul.

  Lorsque sa porte vola en éclat, le consul Shelnod ne silla même pas, il se contenta de dire :

- Ha Monsieur Parker, vous avez mit plus de temps que prévu, mais qu’importe.

- Pourquoi ? pourquoi un tel massacre ?

Hurla Dante.

- Par pur plaisir, c’est tout.

Répondit le consul.

- La souffrance est un plaisir pour vous ? alors vous allez adorer ça !

Rétorqua Dante, en lui coupant la tête.

  Une fois le consul mort, une forme sembla émerger, de son corps ; une voix forte se fit entendre :

- Pauvre imbécile, tu m’as libérer, a présent il ne te reste que soixante douze heures pour tenter de me stopper, passé ce délais, je, régnerais sur le monde !

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