Devil May Cry: chapitre 39
Chapitre 39 :
Le traître
Le
bureau, du consul Shelnod était plongé dans l’obscurité la plus totale, le
consul attendait paisiblement dans son lourd fauteuil de cuir
auto-moullant ; quand soudain un homme entra, il fixa le consul et lui
dit :
- Maître, tout est prêt, mes hommes
attendent votre ordre pour envahir le Hive.
- Alors allez-y, et n’épargnez personne,
je me charge d’avertir les média, dans moins de trois heures, il sera sur
place. Et dans quatre jours, avec ou sans son aide, le monde sera à moi !
Répondit froidement Shelnod.
L’homme sortit du bureau, il parla dans son intercom, et
cinq minutes plus tard, les commandos du groupe Millenium, prenaient d’assaut
le centre de recherche Hive, prenant par la même plus de huit cent otages, par
mis lesquels se trouvait, Glissa Parker, du moins s’y trouvait-elle pour
l’instant.
Depuis plus de deux heures maintenant
plus de deux heures que Dante avait été contacté par la police en raison de la
prise d’otage du Hive, où travaillait Glissa ; il était comme toute
personnes présente sur les lieux : complètement désemparé.
Un officier s’approcha de lui, et lui dit :
- Vous êtes Dante, le célèbre chasseur de
démons n’es-ce pas ?
- Effectivement, pourquoi cette
question ?
- Car si vous possédez les pouvoir dont
les légendes parles, vous pouvez sauver ces otages, sans même être blessé, donc
je ne comprends pas pourquoi vous restez là a attendre !
Répliqua l’agent. Dante le fixa et répondit d’une voix
calme :
- Cela fait dix ans que je n’ais pas
utilisé mes pouvoirs, dix ans que je suis en paix avec moi-même, dix ans que le
démon en moi sommeil, et je n’ais pas du tout envi de le réveiller.
Soudain des coups de feu semblèrent provenir du Hive, et un
policier hurla :
- Ils abattent les otages !
En entendant cela, Dante une l’impression, que quelque chose
se brisait en lui, que le fragile équilibre qu’il avait établit en dix longues
années, s’écroulait, et que la haine reprenait le dessus sur la paix. C’est
alors qu’il fixa l’agent qui lui avait parlé quelques minutes plus tôt, et lui
dit :
- Vous avez raison, je ne peux rester à
attendre, j’y vais, ne tentez rien tant que je ne suis pas sortit, n’allez pas
risquer vos vies inutilement.
Dante commença alors à avancer vers l’entrée du centre de
recherche, puis soudain il s’arrêta et dit :
- « Que l’épée qui fut
forgée dans les ténèbres apparaisse devant moi, Sparda, épée de mon père, je
t’invoque ! »
C’est alors que le ciel sembla s’obscurcir, il y eut un
éclaire, et la Sparda se trouvait maintenant, devant Dante ; ce dernier
l’empoigna, et au contacte de la garde, un flot de souvenirs, l’envahit.
Lorsqu’il entra dans le centre, aucun mot ne pouvait d’écrire l’horreur de la
scène, partout, dans chaque pièce, des dizaines de cadavres gisaient. Lorsqu’il
arriva dans le laboratoire principal, il vit que tout le commando terroriste
s’était regroupé dans la même zone, il lui sembla un instant qu’ils
l’attendaient.
Il continua à avancé, espérant, coûte que coûte, retrouver
Glissa vivante ; lorsque les hommes de Millenium le virent ils
n’hésitèrent pas une seconde a faire feu, mais Dante se transforma en
démon ; et continua sa marche, en décapitant ses assaillants sans la
moindre pitié. Après quelques dizaines de minutes d’une tuerie plus que
sanguinaire, il retrouva enfin le chef de ce commando ; c’était un homme
d’une grande stature, contrairement à ses équipiers il semblait entraîné dans
le but de combattre le fils de Sparda ; mais lorsque ce dernier approcha,
l’homme dégaina un berreta et tira sur sa droite, en direction d’une cible que
Dante ne pouvait pas encore voir. Lorsque la balle atteignit son objectif,
Dante compris :
L’homme venait d’abattre Glissa ; la jeune femme
s’écroula, et Dante, vit ses yeux se fermer pour la dernière fois.
Lorsque Glissa vit son kidnappeur
dégainer son berreta, elle compris que son heure était venue, elle sentit la
balle, la transpercer, puis plus rien, elle ferma les yeux pour la dernière
fois, en voyant Dante. Elle se trouvait à présent dans un lieu, fait
d’obscurité, au loin, elle distingua une forme portant de grande ailles d’un
blanc immaculé ; la forme s’approcha, et Glissa reconnue celle que Dante
avait aimé : Lucia.
Cette dernière prit la parole et dit de sa voix calme :
- Ecoutes moi Glissa, je suis venue te
chercher pour t’emmener au Paradis, où comme moi tu pourras attendre Dante pour
l’éternité.
- Mais pourquoi toi, tu était humaine
avant, non ?
Demanda Glissa. Lucia lui répondit avec la même voix
apaisante :
- Lorsque j’ai été assassinée, j’ai péris
dans les griffes même du mal, et c’est pour cette raison que j’ai été choisie
pour devenir l’ange de la mort ;
maintenant, suit moi, quittons ce lieu de ténèbres.
Lucia fit alors un geste de la main, et une intense lumière
sembla envahir les ténèbres, puis elle avança vers cette lumière, Glissa décida
alors de la suivre.
Le
fait de voir sa femme mourir ainsi eut pour effet de rendre Dante fou de rage,
ce dernier se jeta sur le meurtrier et l’emballa de son épée. Avant de mourir
l’homme murmura :
- C’était pas
personnel, je te le jure, c’est Shelnod qui m’a payer pour faire ça, c’est lui
le vrai meurtrier ; pas moi, c’est lui qui est responsable de ce
massacre !
Dante ne put réprimer une larme de haine, lorsqu’il
sortit du Hive, il hurla :
- Shelnod,
tu va le payer !
Puis il se dirigea vers le
bureau du consul.
Lorsque sa
porte vola en éclat, le consul Shelnod ne silla même pas, il se contenta de
dire :
- Ha
Monsieur Parker, vous avez mit plus de temps que prévu, mais qu’importe.
- Pourquoi ?
pourquoi un tel massacre ?
Hurla Dante.
- Par
pur plaisir, c’est tout.
Répondit le consul.
- La
souffrance est un plaisir pour vous ? alors vous allez adorer ça !
Rétorqua Dante, en lui
coupant la tête.
Une fois le
consul mort, une forme sembla émerger, de son corps ; une voix forte se
fit entendre :
- Pauvre
imbécile, tu m’as libérer, a présent il ne te reste que soixante douze heures
pour tenter de me stopper, passé ce délais, je, régnerais sur le monde !