Devil May Cry: chapitre 12
Chapitre 12 :
L’île de Mallet
Cinq ans déjà,
cela faisait cinq ans que la vie la vie de Dante avait été brisée, cinq ans que
Lucia avait été tuée, cinq ans que sa mère était morte, cinq qu’il avait apprit
la vérité sur sa véritable nature et sur son identité.
Il s’était
entraîné pendant plus d’un an, pour maîtriser ses pouvoirs, puis il avait
ouvert un bureau de détective privé, spécialisé dans les phénomènes para
normaux, il l’avait nommé « Le Devil May Cry » en hommage à
son père, qui fut selon la légende, le premier démon à pleurer. En quatre
années, il avait vu et détruit plus de démons et de monstres qu’il n’y en a au
tréfonds de l’imagination humaine. On
ne peut pas dire que ce travail lui rapportait beaucoup, mais Dante pensait
qu’un jour ou l’autre il aurait une information qui lui permettrait de trouver
l’entrée du monde souterrain afin de retrouver la Sparda, de trouver Munduss,
pour enfin venger son père, sa mère et…Lucia, car au fil des années, il avait
acquis l’intime conviction que si Scud connaissait son secret, c’était parce
qu’il était aux ordres de Munduss.
Soudain le bruit de la porte
qui se fermait, tira Dante de ses souvenirs ; une femme, blonde, très
grande, entièrement vêtue de noir, et portant un grand sac s’approcha.
Lorsqu’elle s'avança Dante ne put réprimé un sursaut de surprise : cette
femme ressemblait comme deux gouttes d’eau à sa mère.
Sans un mot, la femme s’assit
puis elle ouvrit son sac qui semblait contenir un objet extrêmement volumineux,
en réalité il s’agissait d’un très ancien grimoire ; cette fois Dante
faillit tomber à la renverse, c’était le grimoire de Lucifer, un très puissant
livre de sorcellerie qui était capable de ramener les morts à la vie ; il
en était persuadé, car il la réplique exacte de la gravure, qu’il avait trouvé,
il y a deux ans dans un livre de démonologie.
Dante
fixa la femme et finit par demander :
- Qui êtes-vous et où avez vous trouvé cet objet ?
- Je me nomme Trish et je travail pour
la société Full-moon Corporation, je dirige une expédition scientifique sur
l’île de Mallet, avant hier nous avons découvert ceci dans les ruines d’un
ancien temple, il était posé sur une stalle où figurait une gravure représentant le diable.
La femme
reprit :
- si je vous ai apporté ce grimoire
c’est parce que nous craignons qu’il ne s’agisse d’un objet démoniaque en
raison d’un autre objet que nous avons trouvé sur le site et qui selon
certaines légendes locales pourrait être l’épée d’un puissant guerrier démon
Dante la fixa une nouvelle
fois et lui dit :
- Laissez-moi
ce livre je serais sur l’île dans trois jours d’ici là ne toucher plus a rien.
La femme déposa
le grimoire de Lucifer sur le bureau et avant de sortir lui dit :
-
faites au plus vite nous craignons le pire.
Deux
jours avant de partir sur l’île de Mallet, Dante se rendit au cimetière où était
enterrée sa mère et où il avait fait ériger une stèle au nom de Sparda.
Il s’arrêta
devant la seconde tombe, celle de son père, puis il parla à voix haute :
- Père,
je ne peux expliquer pourquoi, mais j’ai la très forte impression que bientôt
je retrouverais la Sparda et qu’enfin, je mettrais fin à la menace que
représente Munduss, pour la Terre ; mais j’ignore si je sortirais vivant
de ce combat ; ou du moins je pense que même si je reste en vie après
avoir détruit Munduss, je serais différent.
Lorsqu’il eut
terminé, il repartit sans mot dire.
De retour chez lui, il prépara
Ebony et Ivory, ses deux armes favorites, puis il prépara quelques autres armes
ainsi qu’une grande quantité de munitions car il ne savait pas avec certitude
ce qu’il allait affronter sur l’île de Mallet.
Une fois qu’il eut terminé ces
préparatifs, il prit le dictaphone posé sur le bureau, et enregistra ces
mots :
« J’enregistre ceci au cas où ce
que je vais entreprendre sur l’île de Mallet tournerait mal :
Un :
Dan Parker est mort, il y a cinq ans, lors de sa vendetta contre les Skulls
Deux :
Si Vis Pacem Para Bellum ; c’est du latin ça veut dire ; Qui veut la
paix prépare la guerre. Car c’est une véritable guerre pour sauver le monde que
je m’apprête à livrer.
Trois :
les démons existent réellement et ils ne sont pas tous mauvais ».
Lorsqu’il eut terminé, il posa
l’enregistreur sur son bureau, sortit de la pièce et ferma la porte à clé, mais
cette fois il eut l’impression que se serait la dernière. Il prit sa Diablo
noir et se dirigea vers l’aéroport, pour prendre le premier avion en partance
pour l’île de Mallet.
Pour se rendre
sur l’île il dût prendre un petit avion de tourisme, bondé de japonais et
d’autres touristes ; en effet le château de Lord Mallet venait d’ouvrir
aux visites. Lorsque l’avion se posa
sur l’île, Dante n’eu d’autres choix que de suivre le groupe de touristes, car
en fait le site sur lequel Trish avait découvert le grimoire et où se trouvait peut-être la Sparda ;
était l’une des innombrables pièces du château. Il était cent fois plus grand
que les constructions du moyen-âge, ce qui faisait hésiter Dante sur son
origine humaine.
Au milieu de l’immense hall,
trônait une gigantesque statue de marbre, à son approche le guide entama son
discours maint fois répété :
- Vous
avez sous vos yeux une magnifique représentation de l’Archange Munduss, qui
selon la légende, lutta vaillamment contre l’armée du démon Sparda pour sauver
l’humanité de la damnation éternelle ; mais le démon, finit par
emprisonner Munduss dans cette statue.
Dante ne put se
retenir plus longtemps ; il s’exclama :
- Conneries !
Tous les
regards se tournèrent vers lui et le guide lui demanda :
- Auriez
vous une autre version a nous proposer ?
Oui en
effet : Munduss était un prince démoniaque qui souhaitait étendre les
enfers sur Terre, mais un puissant guerrier démon du nom de Sparda, se révolta
contre lui et l’emprisonna dans
une statue. Pour l’empêcher de nuire au monde pendant les millénaires qui
suivirent le combat, mais l’un des généraux de Munduss prophétisa son retour et
l’avènement de son sombre royaume.
- Vous
y étiez peut-être ?
Rétorqua le
guide.
- Non, mais ma mère oui !
Répondit Dante.
Le guide le
fixa interloqué, ne sachant s’il ironisait ou si cela était la vérité.
A ce moment
Dante vit Trish, en haut d’un des nombreux escaliers qui rejoignaient le hall,
elle contemplait la scène, d’un air amusé, comme si, elle savait plus de chose
qu’elle ne le prétendait.
Il quitta le
groupe et la rejoignit. A l’instant où, Dante, rejoignit Trish elle lui
dit :
- Vous
blaguiez là ?
- Es-ce
que j’ai la tête de quelqu’un qui blague ?
Répondit-il
sèchement.
Trish ne
rétorqua pas et commença à avancer sous l’arcade supérieur qui longeait le
hall, après quelques minutes, ils arrivèrent dans un immense bureau, là Trish
ouvrit une porte, et entra ; Dante la suivit, ils étaient à présent dans
une sorte de grand temple le long du château, sur les murs était inscrit un
langage que Dante ne comprenait pas, du moins pas encore.
Au centre de la pièce, un
autel de marbre rouge, sur lequel était posée…La Sparda.
Trish commença à lire les
inscriptions, sur les murs, à voix haute ; pendant ce temps, Dante,
s’approcha de l’épée et au moment précis où il allait l’empoigner, une forme
émergeât du mur et parla d’une voix forte :
- Je
suis Alnak, gardien de la Sparda, j’ai été chargé par Sparda lui-même de
veiller sur son épée, jusqu'à ce que son fils la revendique, qui es-tu pour
oser t’en approcher misérable humain ?
- Je
suis Dante, fils de Sparda, et je réclame mon dût.
Répondit Dante.
- Prouve-moi
que tu n’es pas un imposteur à la solde de Munduss.
Cria le géant.
C’est alors que Dante courut vers le géant, se jeta sur le dos, glissa entre
les jambes du gardien, dégaina Ebony et Ivory, et vida ses chargeurs entre les
jambes du monstre qui se mit à hurler et disparut comme par magie.
Dante se releva et vit que
Trish le regardait en applaudissant.
- Prenez-la.
Lui dit t’elle.
Dante empoigna
la Sparda. Enfin il possédait l’arme légendaire de son père. Il s’accorda
quelques instants pour l’observer :
Elle était
presque aussi grande que lui, la lame était immense et ne semblait pas être
faites de métal. Dante tenta quelques attaques contre un ennemi invisible et à
sa grande stupeur l’épée malgré sa taille imposante, était incroyablement
maniable et légère.
Soudain il
entendit des cris provenant du hall, sans réfléchir, il plaça la Sparda sur son
dos, sous son long manteau, et il eut l’impression qu’elle adhérait à son dos,
il sortit en courrant de la pièce, sauta par-dessus la rambarde, effectua une roulade en touchant terre, et
dégaina son épée, c’était le moment rêver pour tester ses possibilités. En
arrivant au niveau du groupe de touriste il vit la raison de leurs peur :
Une cinquantaine de troglodytes tirait
la statue de Munduss vers une sorte de porte, et autour d’eux, il y a
avait…cinq pantins armés de cimeterres.
Avec la main
gauche il dégaina Ivory, et tout en courrant il abattit trois pantins d’une
balle en pleine tête ; puis il rengaina l’arme et engageât le combat avec
les deux restant, à l’aide de la Sparda, en moins de temps qu’il ne le faut
pour le dire, il les décapita tous les deux, d’une simple rotation du corps.
Malheureusement les troglodytes c’était enfuient avec la statue. Il rengaina la
Sparda, et se tourna vers le groupe pour leurs demander s’il y avait des
blessés, le guide répondit que non ; et lui dit que cette fois, il croyait
à son histoire !